Il peut arriver qu’une transaction comporte une erreur qui change toute la donne, pour l’acheteur comme pour le vendeur. Des erreurs de contenus des contrats, par exemple une formulation qui sous-entendrait un autre sens, ou des erreurs sur les caractéristiques de l’objet (produit, service) vont remettre en question le contrat. Un bijou en laiton et non en or comme annoncé est une erreur de premier plan.
Il peut survenir différentes erreurs qu’aucune des parties prenantes n’a souhaité, ou qui profite à l’une des parties au détriment de l’autre. Dans tous les cas, pour considérer la faute comme une « erreur » et non un « dol », il faut qu’elle soit involontaire.
S’il s’agit d’un élément essentiel du contrat, il peut donc y avoir annulation. S’il s’agit seulement d’un défaut de vigilance comme une faute de frappe et que cela ne remet pas en cause l’objet même de la transaction, alors il ne s’agit pas nécessairement d’un vice.