Le mot « agilité » provient du latin agilis, qu’on peut traduire par « mobile », « rapide », « leste ». Dans le langage courant, l’agilité désigne aujourd’hui la capacité à s’adapter aux changements de manière flexible, rapide et proactive.
La signification que prend l’agilité dans le monde de l’entreprise est cependant beaucoup moins claire. Depuis les années 1950, le terme est utilisé dans divers domaines scientifiques et sous différentes acceptions. C’est à cette époque que Talcott Parsons a créé le paradigme AGIL, acronyme d’adaptation, goal-attainment (Poursuite des objectifs), integration, latency (latence), pour décrire le rôle de certains appareils sociaux dans la stabilité de la société.
L’agilité en entreprise se distingue généralement par quatre caractéristiques principales : vitesse, capacité d’adaptation, orientation client et état d’esprit agile.
Typiquement, le travail agile se déroule en petites équipes interdisciplinaires, avec des boucles de rétroaction courtes, un mode de fonctionnement itératif, une recherche d’amélioration progressive et une relative absence de hiérarchie.
Le Manifeste pour le développement agile de logiciels, ou Manifeste agile, a joué un rôle fondamental dans l’adoption généralisée des principes de la méthode agile. Même s’il porte sur le développement de logiciels, les quatre principes qui y sont énoncés peuvent s’appliquer aux travaux agiles indépendamment du secteur concerné :
- les individus et les interactions sont plus importants que les processus et les outils,
- disposer de logiciels opérationnels est plus important qu’une documentation exhaustive,
- la collaboration avec le client est plus importante que la négociation du contrat,
- la capacité à réagir aux changements est plus importante que l’application d’un plan.