Par caisse traditionnelle, on entend tout d’abord une caisse pour les espèces, qui fonctionne sans support technique ou électronique. Ce système primaire est encore utilisé par les petits commerçants et notamment dans la restauration. On peut trouver par exemple les types de caisses suivantes :
- Le tiroir-caisse
- Caisse à monnaie ou monnayeur
- Portemonnaie (pour les serveurs par exemple)
Cela concerne donc essentiellement les transactions en espèces. A noter que tout commerçant doit obligatoirement accepter les espèces et la limite est depuis le 1er septembre 2015 fixée à 1000 euros par transaction. Une note, qui est donc délivrée par un prestataire de services à un non commerçant, est désormais obligatoire quand le prix atteint au minimum 25 euros TTC et reste aussi obligatoire pour n’importe quel montant si le client en fait la demande.
En principe, toutes les transactions doivent être enregistrées individuellement et avec une description minimale (obligation d’enregistrement individuel) :
- Nom, adresse, raison sociale de l’établissement
- Date
- Détail des prestations et prix
- Total à payer, identification du taux de TVA pratiqué, montant hors taxe et TTC.
L’enregistrement des opérations en espèces doit se faire par ordre chronologique, avec une numérotation des notes et des factures dans ce sens et les différents taux de TVA doivent figurer sur chaque ligne. Concernant la TVA, il est nécessaire de respecter les différents taux (20%, 10 %, 5,5%). Une facture se différencie d’une note puisqu’elle vise les transactions entre professionnels. Cette dernière doit comporter les éléments suivants :
- Prestations fournies
- Prix unitaire hors taxes
- Taux de TVA
- Total hors taxes et taxe correspondante pour chaque taux d’imposition
- Montant total de la taxe à payer
Tous les commerçants ont l’obligation de tenir un livre de caisse ou cahier de caisse. Il doit comporter jour par jour les opérations (entrées et sorties) en espèces « sans blanc, ni ratures ». Cependant par commodité et notamment dans le commerce de détail, le livre de caisse peut englober la totalité des recettes d’une journée avec n’importe quel mode d’encaissement : chèques, cartes bancaires, espèces, tickets restaurants etc.
Remarque : les rapports de gestion, livres de trésorerie ou cahiers de caisse crées avec des logiciels de bureau (comme par exemple Excel) ne sont pas des preuves inviolables. Un logiciel de comptabilité peut être considéré comme « valable » que si des modifications ultérieures ne sont pas possibles, ou alors elles doivent être enregistrées et encadrées.