L’arrêté du 8 avril 1999, JO 4 mai, définit les types d’associations concernées par une comptabilité en partie double dite comptabilité d’engagement. On compte notamment les associations bénéficiant des subventions publiques dépassant les 153 000 € (stipulé dans la loi Sapin, décrets du 27 mars 1993). Bilan, compte de résultat et annexes ont été rendus obligatoires pour les cas répondant à au moins deux des critères suivants : associations de plus de 50 salariés, bilan supérieur à 3 100 000 €, bilan de plus de 1 5550 000 d’euros. Les associations reconnues d’utilité publiques ou encore celles exerçant une activité commerciale et fiscalisée doivent également rendre des comptes. Pour en savoir plus sur les cas précis et les exceptions qui peuvent s’appliquer à la comptabilité d’une association à but non-lucratif ou autre, vous pouvez consulter le site de Légifrance.
Bon nombre de dirigeants se sont crus exemptés de comptabilité sous couvert du statut d’« association » de leur organisation. Et pourtant, une association a bel et bien des responsabilités et des obligations. Qu’il s’agisse de code du travail ou de fiscalité, les associations peuvent en effet faire l’objet de poursuites. Dans le cas d’un non-respect des obligations comptables, la loi 2014-854 (vers le site de Legifrance) [https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000029313296&categorieLien=id] spécifie des peines pour les dirigeants, tout comme cela s’applique dans le Code de commerce. Les enjeux sont donc importants. Pour avoir un bon contrôle de ses comptes, nous vous conseillons de vous entourer d’experts. Pour les associations de petites tailles ne pouvant pas se le permettre, des logiciels pourront les aider dans leur démarche.