Devrait-il s'agir d'une coentreprise indépendante et juridiquement contraignante, capable d'agir à l'extérieur et d'opérer ? Ensuite, la création d'une equity joint-venture est la méthode de choix. Alors qu'à l'échelle internationale, une société anonyme (SA) est souvent fondée comme une forme de société indépendante, de nombreuses joint-ventures en France adoptent la SARL (société à responsabilité limitée), qui permet plus de liberté dans la rédaction des statuts. En outre, à l'instar de la SA, elle ne rend les actionnaires financièrement responsables que dans une mesure limitée. Cependant, la SARL présente l'inconvénient de ne pas être reconnue dans le droit anglo-américain comme une forme indépendante d'une société anonyme.
Dans la mesure où les coentreprises basées en France doivent être déclarées au registre du commerce, et peuvent donc être consultés par tout le monde, les entreprises partenaires concernées concluent généralement un contrat de joint-venture supplémentaire entre elles. Ces contrats réglementent tous les droits et obligations qui ne sont pas destinés au public. Il s'agit, par exemple, d'obligations spécifiques de financement et de paiement de la part des partenaires.
Si la création d'une entreprise commune indépendante capable de mener une action extérieure juridiquement contraignante n'est pas nécessaire ou n'est pas souhaitée, les partenaires concluent un contrat en vertu du droit des obligations (appelé aussi accord de consortium), qui régit les droits et obligations réciproques. Ils sont donc en train de créer une coentreprise contractuelle.
La partie juridique de la création d’une joint-venture étant assez spécifique, il est conseillé d’avoir recours à des contrats-types, mis à disposition par exemple par le centre du commerce international.