Les avantages du régime de la micro-entreprise reposent surtout sur sa simplicité. En effet, les modalités de calcul et de règlement des cotisations sociales sont vraiment plus simples en comparaison avec le régime normal : les encaissements réalisés au cours de chaque trimestre ou chaque mois sont à déclarer au cours de la même période.
Les cotisations sociales correspondantes, calculées en fonction du chiffre d’affaires, sont à verser également. Sauf demande expresse, il n’y a donc pas d’obligation de payer des cotisations sociales minimales, ni d’avance de cotisations sociales à effectuer.
Les obligations comptables sont réduites à un minimum : tenue d’un livre de recettes et un registre des achats.
Le bénéfice imposable est calculé par l’administration fiscale en appliquant un forfait de charge : 71%, 50% ou 34% en fonction de l’activité.
Pas de TVA à facturer jusqu’à un certain seuil de CA (82 800 ou 33 200 euros en fonction des activités). Il n’y a ainsi pas de déclaration de TVA à faire.
Sous certaines conditions, il est possible d’opter pour un versement fiscal libératoire au taux de 1%, 1,7% ou 2,2% en fonction de l’activité exercée.
Les inconvénients :
L’inconvénient principal est que ce régime ne s’applique qu’aux petites entreprises. En effet, le chiffre d’affaires ne doit pas dépasser certains seuils (voir plus bas).
Le statut de micro-entrepreneur représente donc aussi un inconvénient pour les créateurs envisageant de fortes perspectives de développement pour leur entreprise. Il est conseillé, dans ce cas, de choisir directement le statut juridique de société, afin d’attirer de nouveaux investisseurs dans le futur et faciliter le développement de la société.
Si l’entrepreneur envisage un développement plus modeste, il pourra alors choisir de créer une entreprise individuelle classique. Cela lui permettra d’éviter les conséquences liées au dépassement de seuils du régime de la micro-entreprise.