Dans le secteur du bâtiment, les factures d’acompte sont largement utilisées. Les projets de construction ou les travaux qui s’étendent le plus souvent sur une longue période de temps sont souvent divisés en différentes phases qui suivent l’avancement des travaux. Des paiements correspondants sont ainsi convenus et effectués via des factures d’acompte. De plus, une facture d’acompte, que le client règle avant le lancement des travaux est une pratique courante. Par la suite, les prestations ou travaux sont réglés avec des factures d’acompte en fonction de la réalisation des travaux.
Dans les autres secteurs, les factures d’acomptes sont surtout utilisées lorsqu’il s’agit de projets à long terme. Ici aussi, il n’est alors pas rare que des acomptes soient demandés avant le début du projet, qui est généralement suivi d’une autre facture dès que le premier service a été rendu et délivré. Selon l’article 289 du Code général des impôts de janvier 2004, tout acompte perçu doit faire l’objet d’une facture, que vous soyez assujetti à la TVA ou non.
Les factures d’acomptes existent aussi pour d’autres types de commandes et cela dans de nombreux secteurs d’activité : les freelances et auto-entrepreneurs qui exécutent des projets sur le long terme conviennent souvent de factures d’acomptes avec leurs clients afin d’assurer un revenu plus régulier. En échange, les clients s’engagent à régler ces factures et à exécuter la périodicité du versement afin de mieux planifier leurs paiements dans le temps. Cela signifie que les deux parties bénéficient souvent d’un flux de trésorerie plus équilibré, c’est ce que l’on nomme aussi un lissage de trésorerie.