Les sociétés en nom collectif sont soumises par défaut à l’Impôt sur le Revenu (IR). Chaque associé doit alors mentionner la part du bénéfice de la société qu’il a récupérée dans sa déclaration de revenus, dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) ou des Bénéfices Non Commerciaux (BNC), en fonction de l’activité de l’entreprise.
Une SNC peut également choisir de dépendre du système de l’Impôt sur les Sociétés (IS), mais c’est une décision qui doit être murie car elle est irrévocable. Dans ce cas, la SNC est soumise à l’IS aux mêmes conditions que la SARL : 15 % d’imposition jusqu’à 38 120 € de bénéfices, et 33.33 % sur la tranche supérieure.
Les sociétés en nom collectif sont soumises à une comptabilité commerciale en partie double. Il est obligatoire de nommer un commissaire aux comptes uniquement si, à la clôture d’un exercice, elle dépasse deux des seuils suivants :
- 1,55 million d’euros de bilan total
- 3,1 millions d’euros chiffres d’affaires hors taxes
- 50 salariés
La part des bénéfices attribuée à chacun des associés n'est pas forcément proportionnelle au montant de leurs apports. Les statuts peuvent fixer des répartitions différentes. La société en nom collectif est une forme qui convient aux associés qui souhaitent créer une société où chacun des associés peut contrôler les cessions de parts. Ceci permet une certaine stabilité dans la gérance de la société mais crée aussi moins de flexibilité si l’un des associés décide de quitter la société, dans la mesure où la cession des parts est décidée de façon unanime.