En France, il existe deux codes de gouvernance qui ont été rédigés par des organisations représentatives des entreprises : le code « AFEP-MEDEF », élaboré par l’AFEP et le MEDEF, ainsi que le code « Middlenext », élaboré par l’association du même nom. Ils regroupent les principales prescriptions légales et contiennent en outre des recommandations facultatives reconnues au niveau national et international pour une gestion et un contrôle efficaces des entreprises cotées en bourse.
Ces codes de gouvernement d’entreprise abordent des thèmes essentiels tels que :
- les actionnaires et l’assemblée générale
- l’interdépendance entre le conseil d’administration et le conseil de surveillance
- le conseil d’administration
- le conseil de surveillance
- la transparence
- la comptabilité et les audits
Ces codes reposent sur les articles L. 225-37 et L. 225-68 du code de commerce. Leur objectif est d’apporter de la transparence et de la traçabilité afin de renforcer la confiance des investisseurs, des employés, des clients et du grand public dans les entreprises françaises cotées en bourse. Les codes de gouvernement d’entreprise sont contrôlés et actualisés régulièrement.
D’autres prescriptions légales impactant la gouvernance des entreprises françaises cotées en bourse peuvent être trouvées dans la loi relative aux nouvelles régulations économiques du 15 mai 2001, la loi de sécurité financière du 1er août 2003 ou encore la loi relative à la corruption et à la modernisation de la vie économique du 9 décembre 2016.
Outre les normes juridiques nationales, il existe également un certain nombre de directives et de codes internationaux. Différentes directives et règlements s’appliquent par exemple au sein de l’Union européenne. Un code de gouvernement d’entreprise pour les banques et les sociétés de placement a par exemple été défini dans le droit européen des entreprises.
L’Organisation de coopération et de développement économique OCDE a également établi des normes de corporate governance. Les principes de l’OCDE ont été publiés pour la toute première fois en 1999 et actualisés pour la dernière fois en 2015. Ces principes ont pour but de favoriser l’efficacité économique, la croissance durable et la stabilité financière des entreprises, ainsi que de garantir un traitement équitable des actionnaires et des parties prenantes.
Veuillez prendre connaissance des mentions légales en vigueur sur cet article.