La liquidation ne survient pas nécessairement suite à une faillite d’une entreprise. Parfois, il y a d’autres raisons qui n’ont rien à voir avec l’insolvabilité. Un exemple :
Jean, 67 ans, est à la tête d’une entreprise artisanale et prévoit de prendre sa retraite après des décennies de travail fructueux. Son plus grand souhait est que l'un de ses enfants reprenne l'entreprise familiale et continue à la diriger. Mais aucun d’entre eux ne semble s’intéresser à l’entreprise. Cependant, Jean ne veut pas voir l’œuvre de sa vie entre les mains d’un acheteur étranger. Il décide alors de la liquider. En tant qu’actionnaire unique, il peut décider de dissoudre lui-même sa société et la radier du registre du commerce.
Dans les 30 jours de la date de cessation d’activité, il doit prévenir le CEF (Centre de formalités) compétent (ici Chambre de Métiers et de l’Artisanat).
Il doit envoyer les formulaires prévus à cet effet et sur lesquels seront indiqués les éléments nécessaires à la prise en compte de la cessation (identification de la société ou l’entreprise individuelle, date de cessation et sa cause).
Le CEF se charge ensuite de transmettre l’information de cessation aux organismes concernés et ces derniers mettent à jour le dossier de l’entreprise ou l’entrepreneur individuel. Ils engagent ensuite une procédure de radiation avec comme date effective la date de cessation déclarée.
La radiation est effectuée auprès des registres légaux (Registre du Commerce et des Sociétés, répertoire des métiers et de l’artisanat, registre spécial des agents commerciaux et des EIRL), du répertoire SIRENE et des organismes sociaux.