La France est un état fiscal. Cela signifie que tous les contribuables en France sont obligés de payer impôts et taxes. Les taxes sont liées à une prestation de service public et sont collectées par une administration (par exemple la taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères) tandis qu’un impôt est un versement obligatoire sans contrepartie aux administrations publiques. Ainsi, malgré son nom, la TVA est bien un impôt. Il existe aussi des redevances (recette prélevée à l’occasion d’un service rendu à un usager, mais le montant est proportionnel au service rendu), ainsi que des cotisations sociales (financement de la protection sociale). On parle aussi de la notion de prélèvements obligatoires qui englobe certaines recettes non fiscale de l’Etat.
Il est utile de rappeler un point important concernant la fiscalité : c’est celui du principe de légalité. Il est défini par l’article 34 de la Constitution et précise que les règles concernant l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des « impositions de toutes natures » sont fixées par la loi et sont ainsi obligatoirement votées par le Parlement. Ceci est complété par le principe d’annualité, de nécessité et enfin d’égalité.
Pour approfondir sur ces sujets et retrouver toutes les questions relatives à la définition de l’impôt en France, vous pouvez consulter le site vie publique de l’administration française.
Les prélèvements fiscaux sont généralement la principale source de revenus des états et sont collectés par les administrations. En France, il s’agit de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) et des collectivités territoriales. Ces prélèvements servent dans leur ensemble à financer les budgets publics, comme l’éducation nationale, l’armée, la justice etc. mais aussi à rembourser la dette publique.