PostgreSQL CREATE TABLE : créer de nouvelles tables
La commande CREATE TABLE permet de créer une nouvelle table dans une base de données PostgreSQL. En l’utilisant, vous définissez immédiatement les colonnes et leurs spécifications, comme le type de données et les contraintes associées.
Qu’est-ce que la commande PostgreSQL CREATE TABLE ?
La commande CREATE TABLE est utilisée dans PostgreSQL pour créer une nouvelle table dans une base de données existante. Chaque table et ses colonnes doivent avoir un nom unique dans la base de données. Les colonnes reçoivent un nom et un type de données qu’elles doivent contenir. Vous pouvez également définir des contraintes sur certaines ou toutes les colonnes dès leur création.
Si vous souhaitez modifier les paramètres de votre table ultérieurement, vous pouvez utiliser la commande ALTER TABLE dans le système de gestion de base de données (SGBD) et adapter ainsi les colonnes individuelles en fonction de vos besoins.
Syntaxe et fonctionnement de CREATE TABLE
La syntaxe de base de PostgreSQL CREATE TABLE est la suivante :
CREATE TABLE nom_de_la_table (
colonne1 type_de_données PRIMARY KEY,
colonne2 type_de_données,
colonne3 type_de_données
);postgresqlVous commencez donc par utiliser la commande principale CREATE TABLE pour demander à PostgreSQL de créer une nouvelle table. Vous la nommez ensuite avec un nom unique. Les noms des colonnes et les types de données autorisés sont indiqués entre parenthèses.
Si vous souhaitez inclure des contraintes, la syntaxe n’est pas la même :
CREATE TABLE nom_de_la_table (
colonne1 type_de_données PRIMARY KEY,
colonne2 type_de_données NOT NULL,
colonne3 type_de_données UNIQUE
);postgresqlPostgreSQL supporte les types de restrictions suivants, en plus de PRIMARY KEY :
NOT NULL: la colonne en question ne peut pas contenir de valeurs NULL.UNIQUE: permet de s’assurer que toutes les valeurs d’une colonne ou d’une combinaison de colonnes sont uniques.CHECK: s’utilise pour définir les conditions qui doivent être remplies lorsque vous insérez ou mettez à jour des données.FOREIGN KEY: pour définir des liens avec une colonne au sein d’une autre table.DEFAULT: définit une valeur par défaut pour une colonne si aucune valeur explicite n’est spécifiée lors de l’insertion.
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Exemple pratique de PostgreSQL CREATE TABLE
Le fonctionnement de CREATE TABLE dans PostgreSQL sera sûrement plus clair avec un exemple pratique. Pour cela, nous allons créer une nouvelle table appelée « Liste des clients ». Celle-ci doit contenir quatre colonnes : « ID », « Nom », « Pays » et « Adresse ». Nous définissons « ID » comme PRIMARY KEY et définissons que les colonnes « ID » et « Nom » ne doivent pas rester vides. Voici à quoi ressemble le code correspondant :
CREATE TABLE Liste_des_clients (
ID SERIAL PRIMARY KEY NOT NULL,
Nom VARCHAR(50) NOT NULL,
Pays VARCHAR(50),
Adresse VARCHAR(255)
CREATE TABLE liste_des_clients (
);postgresqlLa base de données va maintenant créer une table vide avec ce nom et les colonnes que vous avez définies, que vous pouvez ensuite remplir avec des valeurs. La sortie de la table remplie ressemblera à ceci :
| ID | Nom | Pays | Adresse |
|---|---|---|---|
| 1 | Maxime Morêt | France | 10, rue des Lilas, 75015 Paris |
| 2 | Jean Dupont | Belgique | 12, avenue Louise, 1000 Bruxelles |
| 3 | Sophie Tremblay | Canada | 22, rue Saint-Laurent, Montréal |
Voir les tables créées avec \d
Pour vous assurer que la commande PostgreSQL CREATE TABLE a réussi, vous pouvez utiliser la commande \dt. Elle vous permet de lister toutes les tables d’une base de données. Voici comment l’utiliser :
testdb-# \dtpostgresqlVous pouvez également utiliser la commande \d nom_de_la_table pour obtenir une description détaillée d’une table spécifique. Pour afficher les spécifications de notre table d’exemple, utilisez la commande suivante :
testdb=# \d liste_des_clientspostgresql
