Le Domain Name System (DNS) fait partie des instances d’Internet les plus importantes. À vrai dire, sans le DNS et sa gestion des noms de serveurs, il serait bien plus compliqué d’utiliser le réseau mondial. Ce système de répertoires hiérarchisés est en effet responsable d’administrer les adresses des projets sur la Toile : lorsque l’on enregistre un site Web sur le DNS, le système crée une entrée contenant à la fois le nom de domaine, plus facilement lisible pour les humains, et l’adresse IP numérique associée. Ainsi, dans l’explorateur, nous pouvons nous contenter de taper une adresse d’usage, comme exemple.fr, pour atteindre le site correspondant : en arrière-plan, le serveur DNS traduit automatiquement le nom de domaine avec l’adresse IP correspondante.
Dans certains cas, il peut s’avérer utile d’emprunter le chemin inverse, à savoir de retourner le nom de domaine, et plus précisément le nom d’hôte d’une adresse IP. Dans cet article, nous donnons les clés pour comprendre la dénomination exacte et le fonctionnement de cette procédure, le DNS inversé, aussi connu sous le nom Reverse DNS (rDNS) ou Reverse DNS Lookup.