MongoDB vs DynamoDB : comparaison des deux bases de données NoSQL

Ce qui saute vraiment aux yeux en comparant MongoDB vs DynamoDB, c’est leur manière différente d’enregistrer des données et de les gérer. De plus, DynamoDB est inséré dans le Cosmos AWS alors que MongoDB offre plus de liberté.

MongoDB vs DynamoDB : les deux bases de données NoSQL à succès

S’il était autrefois difficile de contourner la base de données SQL, l’arrivée de volumes de données de plus en plus importants a conduit les applications et les sites Web à trouver une nouvelle approche des données. Les solutions sont souvent ce que l’on appelle des systèmes NoSQL (Not only SQL), comme MongoDB et DynamoDB qui travaillent de manière non relationnelle et sont ainsi nettement plus flexibles et surtout plus aptes à l’évolutivité. Ces solutions sont orientées document plutôt que tableaux, ce qui permet de stocker des données non structurées ou semi-structurées en économisant de la place et de manière claire. La base de données accompagne l’entreprise dans l’évolution de ses exigences.

Qu’est-ce que MongoDB ?

MongoDB a été créé en 2009 par 10gen (aujourd’hui MongoDB, Inc.). C’est devenu l’une des solutions les plus appréciées dans le domaine des systèmes de gestion de bases de données SQL. Elle est écrite en C++ et enregistre les données sous la forme de documents binaires JSON (BSON). MongoDB est une open source commercialisée par le Server Side Public License (SSPL) qui offre des packs d’assistance commerciale en option. La base de données dont le nom est dérivé de l’anglais « huMONGOus » (gigantesque) est connue pour sa flexibilité et son évolutivité. MongoDB utilise le langage de requête MongoDB Query Langage (MQL) pour ses requêtes.

Qu’est-ce que DynamoDB ?

DynamoDB existe depuis 2012. Cette base de données NoSQL sans serveur qui provient d’Amazon est mise à disposition par AWS (Amazon Web Services) en tant que service entièrement géré. L’application propriétaire était écrite en Java autrefois, afin de gérer des volumes de données toujours plus importants des activités e-commerce de la maison. Cette base de données travaille orientée documents et représente une des solutions les plus rapides offrant le plus d’évolutivité dans le segment NoSQL. DynamoDB utilise aussi des tableaux, mais ceux-ci sont non relationnels. La construction du système s’adresse aux grandes ainsi qu’aux plus petites entreprises dont le volume de données et la charge de travail augmentent au fil du temps.

MongoDB vs DynamoDB : champs d’utilisation et évolutivité

Notre comparatif MongoDB vs DynamoDB montre évidemment que les deux bases de données NoSQL ont des domaines d’application similaires : MongoDB et DynamoDB entrent en ligne de compte là où des volumes de données importants doivent être stockés et gérés de manière claire. MongoDB est adaptée à l’évolutivité horizontale d’une technique que l’on nomme sharding. Les grands enregistrements sont automatiquement fragmentés et la charge est répartie sur différents serveurs. Comme le système peut travailler sans problème avec des données non structurées, il s’adresse parfaitement à la gestion et à la mise à disposition de sites Web et d’applications e-commerce. Tous les contenus nécessaires, y compris les images et les vidéos, sont stockés dans un seul document. Le retrait se fait immédiatement et sans entraîner de retard particulier pendant que le système fonctionne.

DynamoDB offre des options d’utilisation similaires. Amazon recommande d’utiliser sa propre base de données, surtout pour les applications, les charges de travail médias, l’e-commerce et les plateformes de jeu. Cette demande est tout à fait compréhensible : ce système ne pâtit pas de la comparaison MongoDB vs DynamoDB et offre, au moins en théorie, des possibilités d’évolutivité infinies.

L’une des différences les plus notables entre les systèmes, c’est l’intégration dans AWS. DynamoDB ne fonctionne pas en dehors de cet environnement et s’adresse de fait aux utilisateurs qui vivent et peuvent travailler avec cette restriction. Vous obtenez pour cela une gestion ample et vous profitez de processus d’écriture et de lecture extrêmement rapides même en cas de volumes de données qui augmentent rapidement.

Fonctionnement

Les deux bases de données ont des objectifs similaires, certes. Mais lorsque l’on compare MongoDB vs DynamoDB de plus près, il est évident que leur approche est différente : MongoDB renonce totalement aux tableaux SQL typiques et enregistre à la place les données dans des documents qui sont à leur tour regroupés dans des collections. Ces documents en format BSON se composent de paires clés-valeur et peuvent avoir différents schémas. Vous pouvez les modifier en ajoutant ou en supprimant un champ. Si les clés se composent toujours d’une chaîne de caractères, les valeurs peuvent quant à elles contenir des chaînes de caractères, d’autres documents, des tableaux ou des valeurs booléennes. La recherche de texte dans MongoDB se fait via l’index de texte.

DynamoDB fonctionne comme mémoire clé-valeur NoSQL qui stocke les données sur des disques durs SSD. Les données peuvent être déposées sans schéma comme valeurs numériques, chaînes de caractères ou binaires. Les informations sont divisées dans des tableaux non relationnels qui se composent d’articles contenant au moins un attribut. Les opérations « Create », « Read », « Update » et « Delete » sont à disposition pour écrire et lire.

Structure de données

D’autres contrastes entre MongoDB vs DynamoDB concernent la structure de données et la taille maximale des données. Le format de stockage de MongoDB qui s’appelle BSON est une forme binaire de JavaScript Object Notation (JSON) qui fonctionne sans schéma. Pour créer un nouveau document, vous n’avez pas besoin de créer une propre collection en amont. Au lieu de cela, vous créez le document à l’aide d’une commande simple qui sera ensuite soit insérée dans une collection existante ou bien en créera une automatiquement. Le système accepte les données d’une taille maximale de 16 Mo.

La structure de données de DynamoDB fait plutôt penser à une forme de tableaux de solution SQL classique. Il y a, ici aussi, des tableaux qui contiennent des éléments avec des particularités, même si le nombre de ces propriétés peut varier. Avant de pouvoir utiliser un tableau, vous devez d’abord le créer et définir une clé primaire qui partitionne les données. Chacune de ces partitions contient trois nœuds avec une copie des données. Comme la base de données est pleinement gérée par le système, cette étape est entièrement automatisée. Une autre différence visible entre MongoDB vs DynamoDB se dessine dans la taille des documents stockés : le service d’Amazon fixe la limite à 400 Ko maximum.

Disponibilité des données

Généralement, DynamoDB divise les trois nœuds que nous avons évoqués en un nœud primaire (nœud maître) et deux nœuds esclaves. Toutes les opérations d’écriture et de lecture sont effectuées sur le nœud primaire. Après cela seulement a lieu la réplication sur les deux nœuds esclaves. Mais il est également possible de répartir les opérations de lecture sur les trois nœuds afin d’éviter toute perte de performances.

En comparant MongoDB vs DynamoDB, il apparaît que la plus vieille solution répartit les données sur plusieurs nœuds et évite ainsi tous problèmes dus à une panne de serveur. Tout comme chez le concurrent d’Amazon, il y a un nœud primaire qui reçoit les étapes d’écriture et met les données à disposition pour les nœuds esclaves. En cas de panne du nœud principal, un autre nœud le remplace automatiquement et devient alors nœud maître, lequel possède déjà toutes les données grâce à la réplication. Mais ce processus prend durer jusqu’à 60 secondes.

Infrastructure, compatibilité et langages de programmation

Une des différences les plus visibles entre MongoDB vs DynamoDB se dessine dans la mise à disposition et l’infrastructure des deux services. MongoDB est une solution entièrement open source gratuite avec des offres de support propriétaires. Le système de gestion de base de données est compatible avec la plupart des solutions Cloud, des systèmes d’exploitation et des conteneurs. Les utilisateurs décident du contrôle et de l’effort de gestion qu’ils souhaitent avoir et dont ils ont besoin. La base de données doit être configurée et maintenue de manière individuelle. Bien que cette tâche soit exigeante et demande beaucoup de temps, elle offre aussi une plus grande liberté.

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Sûr
Fiable
Flexible

DynamoDB suit une tout autre approche : la base de données fait partie de l’environnement AWS et ne peut pas fonctionner en dehors de celui-ci. Vous pouvez certes, utiliser DynamoDB de manière optimale avec d’autres outils que ceux de la maison Amazon mais l’application n’est que peu compatible avec d’autres solutions. La base de données gérée dans sa totalité est immédiatement prête à l’emploi et s’occupe automatiquement des mises à jour, de l’évolutivité et des autres tâches. De fait, les utilisateurs ont seulement un aperçu limité du travail « en coulisses ».

Le tableau suivant résume les langages de programmation soutenus par les deux systèmes :

Langage de programmation Soutenu par MongoDB Soutenu par DynamoDB
Actionscript
C
C#
C++
Clojure
ColdFusion
D
Dart
Delphi
Erlang
Go
Groovy
Haskell
Java
JavaScript
Kotlin
Lisp
Lua
MatLab
.net
Perl
PHP
PowerShell
Prolog
Python
R
Ruby
Scala
Smalltalk
Swift

Sécurité

DynamoDB s’occupe également de toutes les activités relatives à la sécurité pour ses utilisateurs. La base de données qui fait partie du Cosmos AWS et du modèle IAM (Identity and Access Management) est très bien protégée et intégrée. De plus, il n’existe aucune connexion directe à Internet car les demandes sont d’abord transmises à une passerelle d’API.

Notre comparatif MongoDB vs DynamoDB souligne que l’effort de travail est nettement plus élevé en utilisant MongoDB si vous souhaitez assurer la sécurité de votre base de données. Les autorisations d’accès, les rôles et les pare-feux doivent être installés et maintenus de manière autonome, du moins dans les versions standard du système. Les solutions gérées qui fournissent toutes les fonctionnalités de sécurité nécessaires, permettent de débloquer la situation.

Conseil

La solution la plus sûre : choisissez Managed MongoDB sur IONOS et profitez du savoir-faire de nos experts. Vous obtenez ainsi l’environnement optimal pour vos données. Découvrez les différentes fonctionnalités et les différents tarifs sur notre site Web officiel.

MongoDB vs DynamoDB : quelles entreprises utilisent MongoDB ou DynamoDB ?

Parmi les entreprises qui ont entièrement ou partiellement recours à MongoDB, nous avons :

  • Adobe
  • Amadeus
  • AppScale
  • Craftbase
  • Disney
  • Etsy
  • Foursquare
  • Lyft
  • MTV
  • The New York Times
  • Via Varejo

Les entreprises et les plateformes qui gèrent leurs données à l’aide de DynamoDB sont par exemple :

  • Airbnb
  • Amazon
  • Comcast
  • Disney
  • Dropbox
  • Netflix
  • Nike
  • Redfin
  • Samsung
  • Tinder
  • Zoom

Quel service répond à vos besoins ?

MongoDB et DynamoDB sont deux systèmes de gestion de bases de données très puissants qui restent flexibles et évolutifs grâce à leur approche NoSQL. Mais l’angle d’approche des deux solutions est différent. Si vous cherchez un système parfaitement intégré à Cosmos AWS, qui possède une architecture de sécurité solide et qui s’occupe de la plupart des tâches administratives à votre place, DynamoDB est la meilleure option. Pour avoir plus de liberté concernant l’environnement Cloud et la configuration, nous vous conseillons d’opter pour le service de MongoDB.

Conseil

Notre Digital Guide comporte de nombreux articles sur l’univers des bases de données. Consultez par exemple nos articles qui comparent MariaDB vs MySQL, qui présentent les meilleures bases de données en open source ou qui vous aident dans vos premiers pas avec MongoDB.