Lorsqu’une entreprise veut garantir l’accessibilité de ses serveurs en toutes circonstances, elle utilise un réseau d’ordinateurs. Celui-ci est constitué de serveurs redondants sous la forme de systèmes de clusters, avec plusieurs nœuds. Tous les ordinateurs de ce réseau bénéficient du même accès aux bases de données existantes. En cas d’urgence, ils peuvent donc prendre en charge les fonctions d’accès aux données et applications critiques normalement assurées par les serveurs en panne. Si une panne survient, le réseau est donc presque entièrement protégé.
Il est également possible d’effectuer des opérations de maintenance opérationnelle, de mise en marche sans disques durs physiques (par l’intermédiaire du stockage réseau) et de remplacement des serveurs défectueux sans pour autant interrompre les processus opérationnels, les capacités informatiques ayant été réparties au préalable.
En fonction du concept, les serveurs redondants peuvent fonctionner selon deux modes :
- cluster actif/actif (symétrique) : dans le cadre d’un cluster actif/actif, les serveurs fonctionnent en direct en tant que nœuds de clusters, au sein desquels plusieurs ordinateurs tournent en parallèle en se répartissant les performances, ou de manière totalement indépendante. Si une panne survient, la capacité de calcul bascule sur d’autres serveurs au sein de ce même réseau ;
- cluster actif/passif (asymétrique) : les clusters actifs/passifs sont également dits « de basculement » et consistent en des serveurs ou services réseau redondants qui restent en veille sous la forme de systèmes de remplacement et qui sont en mesure de prendre le relais du système principal et d’en assurer les fonctions dans le cas de panne unilatérale, et ce, grâce à un commutateur de basculement. Tout cela est automatisé par des logiciels de gestion des clusters et d’équilibrage de charge et permet également d’assurer la maintenance opérationnelle sans aucune perte au niveau des performances.