Une des nouvelles fonctions importantes qui a été implémentée dans le Registration Data Access Protocol est sans aucun doute la possibilité de définir différents droits d’accès pour chaque groupe d’utilisateur. De cette façon, le registre peut contrôler en détail qui peut accéder à certaines données. Par exemple, il est concevable d’accorder un accès limité aux utilisateurs anonymes alors que les utilisateurs authentifiés peuvent visualiser l’ensemble complet des données. À ce niveau, cependant, de nombreuses personnes responsables estiment qu’une clarification s’impose :
Il y a notamment la question de savoir comment traiter avec les enquêteurs et procureurs, par exemple, qui souhaitent souvent garder l’anonymat tout en réclamant un accès total. De plus, il n’existe aucune directive permettant de déterminer si, dans un tel accès, l’accès aux données du nom de domaine peut être accordé au-delà des frontières nationales. En attendant, la protection des données des utilisateurs et la confiance des opérateurs qui enregistrent leur nom de domaine sont primordiales. En effet, la nouvelle technologie du RDAP n’a pas pour but d’altérer cette confiance. Plusieurs registres (Registry) ont déposés des recours contre la date limite de mise en œuvre obligatoire de l’ICANN à la fin 2016. L’organisation prévoit de faire appliquer l’alternative à Whois par le biais de contrats avec les bureaux d’enregistrements et les fournisseurs.