Avant de commencer par la phase de tests, de faux éléments et les réajustements qui en découlent peuvent mener à l’échec d’un projet.
Erreur numéro 1 : miser sur des présuppositions aux dépens d’une hypothèse réfléchie
Une des principales erreurs qui puissent être commises au cours de la phase de préparation consiste à renoncer à une hypothèse dans l’espoir que l’une des variantes du test sera la bonne. Il est certain qu’en adoptant cette approche, il y aura plus de chances de tomber sur un résultat juste parmi les différentes variantes mais un risque se présente également car la variable en question n’apportera pas forcément de valeur ajoutée au projet Web. Avec une seule variante, les chances d’atteindre une optimisation réussie tournent autour de 5%. Les probabilités d’une telle erreur alpha augmentent à chaque variante intégrée, de l’ordre de 14% avec 3 différents objets de test, et de 34% avec 8 variantes. Si vous ne formulez pas de thèse au préalable, vous ne pourrez pas savoir ultérieurement en quoi la variante gagnante du test pourra effectuer une optimisation réussie. C’est pourquoi il faut mettre sur pied une hypothèse, par exemple l’agrandissement d’un bouton visant à améliorer le taux de conversion et analyser les résultats.
Pour résumer, il convient de dire que les tests A/B ne doivent en aucun cas reposer sur le hasard mais plutôt être orientés en fonction d’hypothèses mûrement réfléchies et des variantes logiques qui en découlent.
Si vous travaillez avec des outils comme Optimizely, il vous sera possible de minimiser votre marge d’erreur.