Le concept marketing « fog computing » remonte à la société de technologie américaine Cisco, l’un des principaux fournisseurs de solutions réseau. Le terme est une métaphore parlante, car ce n’est finalement qu’en fonction de l’altitude à laquelle on se situe qu’on appelle une accumulation de fines gouttelettes d’eau soit du brouillard (fog en anglais), soit un nuage (« cloud » en anglais). En termes d’architecture informatique, le fog computing ramène les processus de traitement de données au niveau du sol. Cela se fait avec ce qu’on appelle des nœuds ou fog nodes, c’est-à-dire des nœuds de calcul qui servent d’intermédiaire entre le cloud et de nombreux périphériques IdO.
Le « fogging » (on trouve également les termes de fog networking ou de edge computing), comme on l’appelle, vise à raccourcir les voies de communication et à réduire le débit de données sur des réseaux tiers. Les fog nodes forment une couche intermédiaire dans le réseau, qui détermine les données à traiter localement et celles transmises au cloud ou à un centre de données central en vue d’une analyse ou d’un traitement ultérieur.
La figure suivante montre une représentation schématique des trois couches d’une architecture de fog computing :
- Couche périphérique (edge layer) : la couche périphérique comprend tous les dispositifs « intelligents » (dispositifs périphériques) d’une architecture IdO. Les données générées au niveau de la couche périphérique sont soit traitées directement sur le périphérique, soit transmises à un serveur (fog node) de la couche fog.
- Couche fog (fog layer) : la couche fog comprend un certain nombre de serveurs performants qui reçoivent les données de la couche périphériques, les prétraitent, et les téléchargent dans le cloud si nécessaire.
- Couche cloud (cloud layer) : la couche cloud est le terminal de données central d’une architecture de cloud computing.