Le taux de conversion
Contrairement au volume de recherche, l’ampleur du taux de conversion (convertir les visiteurs en acheteurs) n’est pas automatiquement communiquée. Au lieu de cela, évaluez manuellement chaque mot-clé lors de la collecte des données. Prenez comme mesure la méthode AIDA. D’après ce modèle, un client passe par différentes phases d’action avant de prendre la décision d’acheter. Ces phases sont les suivantes : l’attention, l’intérêt, le désir et l’action.
Le défi de cette étape de l’analyse consiste à estimer dans quelle phase d’achat un utilisateur se trouve quand il utilise tel ou tel mot-clé. Alors que les recherches d’informations suggèrent une faible propension à la conversion, un intérêt pour un produit ou un service particulier peut également annoncer l’acte d’achat (par exemple avec les mots voyage en écosse). Un fort taux de conversion équivaut à des recherches détaillées avec des indicateurs transactionnelles (acheter, louer, réserver…).
Concurrence
Il est possible de se procurer des informations sur votre position concurrentielle en utilisant des outils de recherche tels que l’outil de planification des mots-clés de Google. Le budget que vous allouerez à votre campagne définira par ailleurs votre stratégie de mots-clés. Les ressources dont vous disposez pour atteindre une bonne place dans les résultats des moteurs de recherche dépendent de la concurrence. Dans le cas contraire, il se peut que votre position concurrentielle conduise à un ajustement de la stratégie de mots-clés et que l’accent soit mis par exemple sur les termes longs voire peu utilisés. On compte également Google parmi les concurrents. En effet, grâce aux annonces d’AdWords, les suggestions de shopping, les barres d’images, les formats de réponses ainsi que les Knowledge Graph, le géant californien utilise une partie des résultats pour son propre contenu.
Termes à double sens
Si des termes à double sens se logent dans votre liste de mots-clés tels que des homonymes ou des polysèmes, il convient d’estimer si ceux-ci sont appropriés et peuvent générer des clients potentiels. Ce phénomène peut être illustré par l’exemple suivant : le planificateur de mots-clés de Google peut rechercher le mot banane et compter 40 500 requêtes par mois. Pourtant, il n’est pas certain que tous les internautes en question cherchent à en savoir plus sur le fruit, certains seront intéressés par les bananes en tant que besace, voire même la chanson de Philippe Katerine.
Pour savoir si un tel mot-clé garde de sa pertinence pour votre site Internet, il suffit de faire une recherche sur Google. Le moteur de recherche interprète en effet les termes à double sens, et ce de la même manière que les internautes. Si la liste qui apparaît contient des pages appartenant à vos concurrents, il est fort probable que votre mot-clé corresponde à votre projet Web. Il est donc pertinent de l’incorporer à votre liste. En revanche, si Google fournit une liste qui ne correspond pas, il faut se dire que celle-ci reflète le comportement des utilisateurs. Une optimisation onpage de ces termes n’est par conséquent pas très prometteuse. Si une majorité des utilisateurs fait le lien entre ces contenus hors-sujet et votre mot-clé, il est très peu probable que son utilisation soit bénéfique pour le référencement de votre site Internet sur les moteurs de recherche. En somme, il est conseillé de le retirer de votre liste de mots-clés.
Les mots-clés qui présentent du potentiel
Si vous désirez optimiser un site Internet qui existe déjà, pas de panique, celui-ci dispose déjà de termes classés par les moteurs de recherche. Il faut donc prendre ce positionnement en compte dans le cadre de vos priorités. Ces classements actuels peuvent être vérifiés par des outils tels que Google Keyword Monitor. Ce qui importe avant tout sont les mots-clés qui peuvent faire augmenter de manière significative le nombre de visiteurs. Ces mots clés sont souvent positionnés en onzième, sixième, quatrième ou deuxième position.