Il y a plusieurs façons de raconter de bonnes stories : selon les entreprises et les formes de communication ou de contenu les mieux adaptées pour le groupe cible, presque toutes les approches (multi-)médiatiques sont envisageables, des spots vidéo aux histoires formulées sous forme de texte. Par conséquent, la question du groupe cible se pose en premier lieu : à qui l’histoire doit-elle plaire ? Quel média est préféré par la cible ? Vous devez d’abord répondre à ces questions ainsi qu’à des questions similaires par le biais d’analyses de marché et de votre audience.
La story doit-elle être formulée ou communiquée sous la forme d'un court métrage ? Pour votre storytelling, vous pouvez vous inspirer du théâtre classique et des contes : Il s'agit de construire sans cesse un fond de suspense, d'emmener avec vous lecteurs, auditeurs ou spectateurs et de finir avec une morale ou un message. Au début, il y a un point de départ aulequel le groupe cible peut s'identifier. L'histoire doit avoir un ou plusieurs personnages principaux dans lesquels le destinataire peut se retrouver. Il accompagne ces figures pour résoudre un problème, surmonter des obstacles ou se développer. L'histoire se termine par une fin heureuse : le problème ou l’intrigue est résolu, les obstacles sont surmontés, le(s) personnage(s) principal (-aux) a (ont) réussi son (leur) projet.
Il faut éviter l'imbrication complexe de nombreuses lignes narratives ainsi que de nombreux changements de temps et de lieu. L'histoire peut transmettre un message plus complexe, mais elle doit être aussi facile à comprendre que possible, de sorte que le destinataire ne soit pas découragé. Notamment avec les textes en ligne, il est important de noter que les utilisateurs lisent plus rapidement sur Internet et que la durée d'attention est plus courte. Le lecteur, dans ce cas, plus que jamais auparavant, doit donc être captivé dès le début de l'histoire. A cet égard, on peut grossièrement s'orienter sur la règle des trois unités : unité de lieu, de temps et d'action. Dans un autre article, nous vous expliquons comment le comportement de lecture sur le Net diffère de celui des médias imprimés traditionnels.
Dans le World Wide Web, la première phrase peut être décisive. L'inspiration et les exemples de bonnes amorces se retrouvent en masse dans la littérature. Pour n'en nommer que deux : « Il se tenait à la porte de la prison de Tegel et était libre » (Alfred Döblin, Berlin Alexanderplatz). Le lecteur est immédiatement prêt à lire la suite : qui est ce personnage ? Pourquoi était-il en prison et que va-t-il faire maintenant ? Un deuxième exemple : « Comme je suis content d'être parti » (Johann Wolfgang Von Goethe, Les souffrances du jeune Werther). Ici aussi, l'imagination du lecteur est instantanément stimulée : pourquoi le narrateur est-il content ? D'où vient-il et où veut-il aller ?
Si l'histoire doit être racontée avec des images en mouvement comme dans un spot, l'entrée doit être transmise sous forme vidéo. Bien entendu, le début - c'est-à-dire les premières secondes - est également d'une importance décisive à cet égard : comme les clips vidéo sont principalement diffusés via des médias sociaux tels que YouTube ou Facebook en plus du blog de l'entreprise, il suffit d'un simple clic pour distraire le lecteur.
Les exemples montrent que le début de la narration ne doit pas révéler l’ensemble de l’histoire - au contraire : idéalement, le teaser doit créer un certain suspense. Ce n'est qu'au cours de l'histoire que le lecteur va commencer à comprendre. Cela suscite l'intérêt du destinataire.