Pour de nombreux professionnels du marketing, les directives de Google sont aussi importantes que celles du code civil. Si vous souhaitez conserver votre réussite sur le Web, vous êtes dépendant du trafic organique sur le moteur de recherche de Google : vous devez donc jouer avec ses règles.
Il convient tout d’abord de différencier les publireportages d’articles partenaires. On utilise aussi souvent ce genre d’articles partenaires chez les blogueurs avec ce qu’on appelle les échanges de liens, permettant d’optimiser le profil de liens retour. Si cette pratique est excessivement utilisée, le blogueur encoure des risques de sanctions par Google. Ce risque est moindre avec les advertorials, si l’on place l’élément publicitaire comme il se doit.
Vous pouvez obtenir des informations plus complètes sur le thème du linkbuilding dans notre article sur l’utilisation de liens dans l’optique du référencement.
Google part du principe que les liens payants n’influencent pas positivement le classement d’une page Web sur les moteurs de recherche. Il faut donc caractériser ces liens d‘advertorials par l’attribut rel=« nofollow ». Le robot d’indexation de Google ne prend pas en compte les liens marqués par cet attribut dans le calcul de la popularité de liens. Un attribut nofollow sur un lien n’augmente donc pas la popularité de liens d’une page, et n’entraîne aucun avantage au regard du référencement sur les moteurs de recherche.
Par ailleurs, le marquage clair d’articles payés correspond aux principes de transparence et de lisibilité de Google. Cela doit être très clair pour le lecteur, si un lien ou un article a été payé. Ce marquage devrait être visible et compréhensible.
Matt Cutts, de l’équipe de spam Web de Google, explique dans cette vidéo comment l’utilisation d’advertorials est interprétée par Google :