En moyenne, près de 125 millions de hashtags différents sont utilisés chaque jour dans le monde entier. Comme ils sont libres de droits, chaque utilisateur est libre de créer et d’utiliser des hashtags. Leur inventeur, Chris Messina, s’oppose encore aujourd’hui au dépôt de brevet car cela risquerait de bloquer la diffusion des hashtags.
Les hashtags ne peuvent être composés que de lettres, chiffres et émojis. Les signes de ponctuation (.,;:!? etc.) et les espaces ne sont pas pris en charge et marquent la fin du hashtag s’ils sont utilisés.
Ainsi, un hashtag #follow for follow sera automatiquement associé au mot-clé #follow.
Les caractères spéciaux comme $, % ou & ne sont pas systématiquement pris en charge par tous les programmes clients et sont donc à éviter.
Le hashtag #Romeo&Julia pourra être interprété selon le réseau comme #Romeo, #Romeo& ou #Romeo&Julia.
Le tiret bas (_) représente toutefois une exception. Si un hashtag contient plusieurs mots, ils doivent être écrits ensemble ou être séparés par des tirets bas.
Aucune distinction n’est faite entre les majuscules et les minuscules. Les hashtags ne sont donc pas sensibles à la casse. Cependant, pour améliorer la lisibilité des hashtags en plusieurs parties, une écriture a été établie dans laquelle chaque nouveau mot commence par une lettre majuscule.
Deux façons d’écrire le même hashtag :
#followforfollow
#FollowForFollow
Une recherche pour les deux hashtags mène au même résultat.
En principe, vous pouvez utiliser les hashtags dans n'importe quelle langue. Cependant, les mots-clés anglais ont une portée plus grande, non seulement parce que l'anglais est la langue commune sur Internet, mais aussi parce qu'elle n'utilise pas de caractères spéciaux. Ceux-ci ne sont pas nécessairement pris en charge dans les hashtags.
En outre, il est recommandé de suivre ces principes si vous souhaitez obtenir plus de followers sur Twitter ou Instagram :
- Faire le bon choix : pensez à votre contribution du point de vue du groupe cible. Essayez de sélectionner des mots-clés pertinents pour la cible qui soient associés au sujet de votre message. Avant de le poster, vérifiez s'il existe déjà des hashtags pertinents. Une courte recherche par mot-clé révèle souvent un grand nombre de hashtags en rapport avec le sujet. Si nécessaire, inventez vos propres hashtags.
- Le bon mélange de hashtag : les hashtags populaires donneront plus de portée à votre contenu. Cependant, il n'est pas garanti que vous receviez l'attention désirée. La concurrence est rude pour les meilleurs hashtags : de nombreux utilisateurs utilisent les mêmes mots-clés pour diffuser leur contenu. Vous risquez donc de vous noyer dans la masse. Ceux qui veulent se démarquer s'appuient également sur des hashtags spécifiques à une niche ou surprennent avec leurs propres créations originales. L’idéal est d’utiliser un bon mélange de hashtag.
- Le bon nombre : n'ayez pas peur d'utiliser plusieurs hashtags par message. Chaque hashtag utilisé contribue à la diffusion de votre contenu. Faites cependant attention à la pertinence du sujet et évitez que votre hashtag ne s'étende. Pour faire simple, l'accent devrait être mis sur votre contenu et non sur l'ensemble des mots-clés. Le mieux est l’ennemi du bien ! Vous courez sinon le risque de voir vos messages signalés comme spam par d'autres utilisateurs. Le nombre de hashtags idéal dépend également de la plateforme sur laquelle vous publiez votre contenu. Sur Twitter, les hashtags sont à utiliser avec parcimonie en raison du nombre limité de caractères par message, mais ils sont beaucoup plus présents sur Instagram.
- Placement optimal : les hashtags doivent toujours apparaître à la fin d'un texte pour assurer une bonne lisibilité. Intégrer un hashtag directement dans le message n'est recommandé que si vous voulez adresser explicitement le hashtag ou y faire référence. Sur Instagram, la communauté des utilisateurs est divisée en deux camps lorsqu'il s'agit de placement : certains hashtags sont visibles directement dans la description de l'image, d'autres dans le premier commentaire sous l'image. L'idée derrière la deuxième variante est que le nuage de mots-clés est moins important et que la contribution semble plus naturelle. L’inconvénient : entre la publication du post et des mots-clés, une image peut être classée si bas dans le flux pour mot-clé dans les hashtags Instagram très populaires en raison d'articles plus récents que personne ne le remarque plus.